Splatoon 2 : pourquoi je suis passé à côté ?
Splatoon, la Switch, que des termes m’évoquant des heures de bonheur vidéoludique. Après le coup de coeur que fut Splatoon premier du nom, j’attendais tout naturellement sa suite avec laquelle j’avais prévu de m’amuser encore plus puisque cette fois-ci, je passerais à la caisse Day-One. Et le moins que je puisse dire c’est que Splatoon 2 m’a très vite plu. Plus de modes, de fonctionnalités et de suivi de la part de Nintendo. Bref, tout pour enterrer dignement le premier épisode et, logiquement, me plaire encore plus. Pourtant, me voici presque trois ans plus tard, à réaliser que je n’ai pas tant jouer que ça à Splatoon 2 (environ 305 heures en presque trois ans contre mes 417 heures passées sur l’épisode Wii U en moins de deux ans). Je relance tout de même le jeu a de rares occasions, mais le coeur n’y est plus.
Pour comprendre cette lassitude, il faut remonter le temps de quelques années et aborder à nouveau mon rapport avec Super Smash Bros.. Sans rentrer dans les détails, j’ai réellement accroché à la série avec Brawl avant que Sm4Sh me déçoive au plus au haut point. Du côté de Pokémon, ce n’est pas mieux puisque je n’accroche pas non plus aux remakes Rubis Oméga et Saphir Alpha. Nous voici en 2015 avec mes deux licences préférés me laissant un goût amer à chaque partie. C’est dans ce contexte morose que Splatoon sort et débarque dans ma vie de gamer. Très vite, je retrouve le plaisir de jouer en m’adonnant de surcroît, à un nouveau genre : les TPS. Au fil des mois, les parties s’enchainent et mes heures de jeux se multiplient.
J’arrive finalement début juillet 2017 à passer au rang S. La boucle est bouclée, j’ai tout donné sur ce jeu et je suis fin prêt à accueillir sa suite. Très vite, je reprend mes marques et il est rare que ma Switch reste en veille tout une journée. Avec la même passion qui m’anime, je clôture le mode solo avec les huit armes à disposition et je gravis les rangs jusqu’au S+. Puis la fin d’année 2018 arrive amenant Pokémon Let’s Go et Smash Ultimate. Et contrairement aux épisodes sortis en 2014, j’accroche à ces derniers, si bien que je commence à délaisser Splatoon.
Enfin, début 2019, je me lance dans la quête d’un shinydex dans Pokémon Let’s Go. Le jeu accapare ma console au point que je commence à refuser de casser mes chaînes au profit des Splatfest. Pendant plusieurs mois, ma Switch n’aura été utile, et ce à quelques rares exceptions, qu’à Pokémon. Ce n’est qu’en juillet que je décide enfin de ralentir la cadence pour rejouer à d’autres jeux. Mais le mal est fait : si je retrouve avec plaisir Smash Bros., je n’arrive plus à ressentir la joie qui m’animait en combattant à Chromapolis. Les sessions sont brèves et je découvre que j’ai beaucoup de contenus à rattraper. Je réalise ainsi l’une des forces et faiblesse de Splatoon : le jeu récompense notre investissement sur le long terme. Mais de l’eau à couler sous les ponts et je n’ai plus l’envie, ni le temps d’y jouer aussi intensivement qu’il y a encore quelques mois, maintenant que Pokémon et Smash Bros. ont retrouvé leur place d’honneur dans mon coeur.
Ce n’est pas pour autant que j’ai complètement laissé tombé Splatoon 2 puisque j’ai pris mon pied avec l’Octo Expansion tout comme pendant le Splatocalypse.
Je pense que Splatoon est sorti au meilleur moment de ma vie de joueur : à une époque où Pokémon et Smash n’accaparait pas tout mon temps, ce qui m’a permis d’apprécier le jeu à sa juste valeur. Malheureusement, ce temps , alloué à cet unique jeu, arriva à son terme et je me suis progressivement éloigné de Splatoon. Est-ce que je ne me serais pas tout simplement lassé de la licence ? Après tout, cela serait un contre-coup naturel après n’avoir joué pratiquement qu’à ce jeu pendant des années. Si je ne nie pas être las, je pense que cela ne serait jamais arrivé aussi tôt si je n’avais pas complètement délaissé le jeu début 2019. Pour l’heure, je considère toujours Splatoon comme l’une de mes licences préférées, ne serait-ce qu’en l’honneur des dizaines d’heures que j’ai pu passé dessus. Reste à voir comment je l’aborderais lorsqu’un troisième épisode sera annoncé, puis sortira. Mais à mon avis, je n’ai pas encore fini de repeindre les murs de Chromapolis à coup de Liquidateur !
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