Rétrospective 2021
2021, le retour des Nintendo Direct, les anniversaires de Pokémon et Zelda, la Switch OLED, le retour controversé du Switch Online, des projets perso etc. Cette seconde année de pandémie fut relativement bien remplie. Bref, bonne année 2022 à tous, c’est parti pour ma rétrospective de cette année !
« Hi everyone ! »
En premier lieu, 2021 permit le retour tant attendu des Nintendo Direct avec son lot d’annonces et de surprises réparties entre février, juin et septembre. Je retiens principalement le retour de Metroid, Advance Wars et WarioWare, un nouvel épisode pour Splatoon, Kirby ainsi que de Mario et les Lapins Crétins, sans oublier le premier trailer de Bayonetta 3 !
Je retiens personnellement le retour d’Advance Wars que je croyais enterré au profil de Fire Emblem depuis des années et après avoir laissé plusieurs heures de batailles d’exhibitions sur les deux premiers épisodes.
J’ai été également très surpris de Splatoon 3. Non pas que je pensais qu’un nouvel épisode avait peu de chances d’arriver prochainement mais tout simplement parce que je n’y pensais plus au moment de l’annonce (ce qui valu une fantastique réaction à retardement).
En marge de tout cela, nous avons également eu droit aux trois derniers combattants ajoutés à Super Smash Bros. Ultimate via le second Fighter Pass. Mon avis n’a pas changé par rapport à l’an dernier : même si Pyra/Mythra rejoignent Byleth et Min Min dans le cercle fermé des nouveaux arrivants made in Nintendo, l’ajout de Kazuya et Sora m’a confirmé que je n’étais définitivement pas la cible. Ce n’est pas pour autant que j’aurais délaissé Smash en 2021 puisque l’annonce de Metroid Dread m’aura motivé à jouer Samus et Samus Sombre !
Je m’éloigne un chouïa de Nintendo pour parler brièvement de la Grand Theft Auto: The Trilogy – The Definitive Edition. Ayant joué uniquement au quatrième et cinquième épisode de la franchise, les rumeurs, puis l’annonce officielle me réjouirent à plus d’un titre. Si la sortie en deux temps (d’abord en dématérialisé, puis en physique) me sembla étrange, elle me permit d’économiser mon argent au vu de la qualité à revoir du portage de ces trois jeux. À voir ce que Rockstar nous réservera en 2022 mais en attendant, je suis rassuré que ma curiosité ne m’ait pas poussé à un achat qui aurait réellement été compulsif à l’heure actuelle.
Toujours chez Rockstar et dans un registre très personnel, j’ai naturellement été sensible aux rumeurs concernant le retour de Bully. Selon certaines rumeurs, une suite ou un remaster (notez la précision des faits rapportés) aurait été montré à des professionnels et aurait dû être annoncé lors des Game Awards, le mois dernier. Quoiqu’il en soit, je continue de croiser les doigts pour qu’une annonce, quelqu’en soit la nature, soit faite (et concerne la Switch) dans les prochains mois.
Bon anniversaire… ou pas !
Il est temps d’aborder les anniversaires de l’année. Contrairement à ses 20 ans, je dois bien avouer que ces 25 ans de Pokémon m’auront laissé relativement de marbre. Si j’étais relativement pressé de mettre les mains sur Pokémon Diamant Étincelant et Perle Scintillante, ce remake se révèle être une semi-déception (je reviendrai dessus très bientôt). Ensuite, Légendes Pokémon : Arceus me laisse, depuis son annonce, de marbre, n’arrivant pas à comprendre la direction prise par Game Freak. De plus, je n’ai accroché ni à New Pokémon Snap, ni à Pokémon Unite.
Sans parler des épisodes spéciaux Pokémon Evolutions que je trouve, soit trop ambitieux pour un format court, soit non pertinents, notamment avec les épisodes des trois premières générations qui mettent, en réalité, en avant leurs remakes respectifs. Dans cette optique, difficile de faire vibrer ma corde nostalgique quand ces derniers évoquent des souvenirs d’une dizaine d’année au maximum. Enfin, je n’ai vu en l’album « Pokémon 25 » qu’un moyen opportuniste de surfer sur la hype des 25 ans et j’ai été relativement déçu de la gestion des stocks de l’extension du JCC « Célébrations » , m’empêchant d’obtenir tous les produits que je souhaitais acheter.
Peut-être qu’une certaine lassitude commence à montrer le bout de son nez après 22 ans de bons et loyaux services ? Quoiqu’il en soit, cela ne m’a pas empêché de me lancer dans une shinyquest sur Pokémon Or (dont l’avancement peut être suivi sur mon compte Twitter), preuve que si le futur de Pokémon ne semble plus correspondre à mes attentes, je trouve toujours un certain charme aux jeux du passé.
Concernant les 35 ans de Zelda, beaucoup, moi le premier, furent surpris de l’absence de célébrations de la part de Nintendo, ne serait-ce qu’un simple tweet à la date fatidique du 21 février (qui aurait néanmoins agité d’autant plus les foules vu les annonces qui suivirent). Pourtant, loin l’idée de Nintendo d’oublier sa franchise phare puisque si aucun logo « Zelda 35th Anniversary » ne fut officiellement visible cette année, la série aura eu le droit à plusieurs annonces et autres contenus.
Tout d’abord, le pass d’extension d’Hyrule Warriors : l’Ère du Fléau (dont j’aurais à peine pris le temps d’effleurer le contenu), ensuite l’attendu remaster de Skyward Sword (à l’instar du remake de Pokémon, j’aurai aussi prochainement des choses à dire à son sujet), la Game & Watch Zelda regroupant le premier jeu de la série, « Adventure of Link » et « Link’s Awakening » et enfin, une nouvelle bande annonce de « la suite de Breath of the Wild » qui est désormais prévu pour 2022 (sauf si reporté, comme le veux la tradition des jeux Zelda). De quoi prouver, à nouveau, qu’un anniversaire n’a pas besoin d’être officiellement fêté pour que du contenu soit proposé par Nintendo.
Côté hardware
Comment aborder Nintendo en 2021 sans parler hardware ? Après des mois (pour ne pas dire des années) de rumeurs, un nouveau modèle de Switch sorti des tiroirs de Big N ! Point de 4K ou autre amélioration des performances mais principalement un écran OLED un peu plus grand, un meilleur support pour le « mode sur table » et la présence d’une prise Ethernet.
N’ayant pas craqué pour la Switch OLED étant donné que je joue principalement en mode docké, j’ai, en revanche, été très agréablement surpris par la comptabilité des casques et autres écouteurs Bluetooth avec la Switch. De quoi parfaire mon expérience via cette fonctionnalité, se mariant à merveille avec son concept hybride.
Le retour du Nintendo Switch Online
Dans un autre registre, 2021 sonna également le retour du Nintendo Switch Online. De nouvelles consoles représentées oui, mais surtout un nouvel abonnement pour en profiter. Je trouvais déjà l’intérêt de l’abonnement de base discutable donc inutile de préciser que devoir payer deux fois plus cher pour (re)jouer à des jeux Nintendo 64 et, dans une moindre mesure personnelle, Mega Drive, de surcroît au compte goutte et via une émulation controversée, ne fut pas une bonne nouvelle pour moi. Que le prix augmente, soit, mais pour me convaincre, il faudra que l’offre s’étoffe, qualitativement et quantitativement.
J’espère que cela n’empêchera pas l’offre de base d’être enrichie du potentiel GameBoy Switch Online à terme.
Enfin, mon année aura été aussi rythmée par la sortie de deux gros projets que sont ma vidéo d’anecdotes des jeux Pokémon 4G ainsi que mon dossier sur l’e-Reader. Si je n’ai publié que sept articles cette année, vous connaissez le coupable. Je suis bien évidemment très fier de ces deux productions et j’en ressors aussi grandi : lorsque je me lance dans un travail aussi ambitieux, il faut que j’évite de réquisitionner tout mon temps libre au détriment de mes autres activités. Promis, 2022 aura un son de cloche bien différent. 🙂