L’histoire de l’e-Reader : un improbable voyage

Si vous avez déjà lu mes anecdotes d’enfance, vous savez que je possède un e-Reader, le lecteur de cartes de Nintendo pour la GameBoy Advance, sorti en 2001 au Japon. Avant de rentrer dans le vif du sujet, j’aimerais vous raconter mon histoire avec cet accessoire, qui n’aurait jamais dû faire partie de ma collection.


Nous sommes en 2004 et je découvre, probablement grâce à la magie d’Internet, l’existence de l’e-Reader. Intrigué par cet étrange boitier et surtout sa comptabilité avec Pokémon Rubis et Saphir, je me dis qu’il est indispensable pour moi de mettre la main dessus. S’il n’est jamais sorti en France, je découvre qu’une petite boutique indépendante de jeux vidéo importés, World Games, a justement en stock le précieux sésame.

A l’époque, je passais tous mes samedi chez mes grands-parents. Un samedi, nous nous rendîmes à la boutique. Je vous laisse imaginer ma réaction en rentrant dans cet antre vidéoludique, alors âgé de 12 ans. Comment ne pas avoir des étoiles dans les yeux, en tant que joueur, devant ces vitrines pleines de consoles, de jeux et autres accessoires importés du Japon ou des Etats-Unis ? Sans oublier les OST jamais sorties en Europe et ce, six ans avant ma première convention dédiée à la pop-culture !


Je ne saurais vous dire exactement à quand remonte ma première visite chez World Games. En revanche, je me souviens, film de famille à l’appui, avoir reçu l’e-Reader, dans sa version américaine, pour mes 13 ans. Malheureusement, ma joie fut rapidement remplacée par de l’incompréhension : après moult essais, impossible d’utiliser les cartes Pokémon, offertes également, avec ma version Rubis. Une nouvelle escale chez World Games s’impose et le constat tombe : si l’e-Reader n’est pas zoné, les cartes le sont bel et bien. Je me retrouve avec un accessoire m’étant complètement inutile !

Le magasin me proposa bien d’acheter une version américaine pour pouvoir en profiter mais je refusai à cause de mon niveau d’anglais. Avec le recul, mon refus me paraît ridicule : ayant déjà fini Pokémon Rubis, la langue ne pouvait être une barrière à cette seconde aventure à Hoenn. De plus, je n’hésitai pas, deux ans plus tard, à acquérir Pokémon Diamant dès sa sortie japonaise, n’ayant, bien évidemment, aucune connaissance de la langue du pays du soleil levant.


Par la suite, j’aurais tenté de revendre mon e-Reader sur Internet, sans grand succès. Avec l’âge, j’ai agrandi ma collection de jeux vidéo (que je vous présente sur Instagram) dans laquelle l’accessoire est devenue une pièce symbolique. Il ne m’en fallu pas plus pour décider de vous parler de cet accessoire méconnu, pourtant chargé d’histoire.

À Yvonne et Georges, mes grands-parents maternels

Aquateur déballant son e-Reader américain

Pour la première fois sur le blog, je vous propose un dossier composé de plusieurs pages. Si il est évident que le lire dans l’ordre permet une meilleure compréhension de l’histoire de l’e-Reader, je vous laisse le loisir de choisir la partie que vous souhaitez. Bonne lecture à tous 😉

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