Rétrospective 2019
Lorsque j’ai écris mes précédentes rétrospectives annuelles, j’ai toujours commencé à chercher dans mes souvenirs ou via les réseaux sociaux les événements qui auraient rendu à mes yeux l’année passée singulière.
Cette fois-ci, je vais plutôt me baser, dans un premier temps, sur mes attentes publiées il y a un an afin de confronter mon article et la réalité.
Il y a un an donc, je parlais du silence radio concernant le développement de Metroid Prime 4 et Bayonetta III. Et le moins que nous puissions dire c’est que niveau informations, 2019 ne fut pas une année riche pour ces jeux. Pour rappel, le développement du premier fut finalement confié à Retro Studios et, de facto, repris à zéro. Quant à la troisième aventure de la sorcière de l’Umbra, l’E3 fut l’occasion d’apprendre que son déroulement « avançait très bien » sans plus de précision.
Ce ne sont d’ailleurs pas les seules licences qui auront connu une année en demi-teinte puisqu’Animal Crossing fut reporté en mars 2020 et que Pikmin et F-Zero continuèrent de briller de part leur absence (tout comme un éventuel portage de Bully sur Switch, au grand damn de mon coeur de fanboy).
Est-ce que 2019 fut pour moi une année morose ? Pas du tout bien au contraire. Au niveau des licences Nintendo représentées sur Switch cette année, nous avons pu compter sur Yoshi, Super Mario Maker, Fire Emblem, Zelda, Luigi’s Mansion et Pokémon. Quant aux éditeurs tiers, ces dernières ont gonflé le nombre de jeux Switch avec, notamment, Dragon Quest XI, Deltarune, Daemon X Machina, Mortal Kombat II, Assasin’s Creed, Final Fantasy, Astral Chain, The Witcher 3, Resident Evil 5 et 6, Spyro : Reignited Trilogy ou encore Overwatch.
Mais ce que je retiendrais personnellement de 2019, c’est l’actualité autour de trois de mes licences préférées : Pokémon, Zelda et Smash Bros. !
Pokémon
Il y a un an, je pensais avoir fait le tour de Pokémon Let’s Go et j’étais loin de m’imaginer que j’en reparlerais autrement que dans ses articles dédiés. 12 mois plus tard, ce jeu dont personne n’en attendait rien est devenu le jeu Switch auquel j’ai le plus joué (oui oui, devant Splatoon 2) avec plus de 370 heures de jeux. La, ou plutôt, les raisons ? Mon ambition de trouver les 150 Pokémon du jeu en shiny pour ainsi établir un shinydex et le guide des localisations en partenariat avec Eternia. Deux projets extrêmement chronophage qui m’ont tout de même permis de découvrir les mécaniques du shinyhunting propre à Let’s Go et, à défaut d’être achevés, me gratifient d’une tonne de souvenir.
En parallèle, 2019 fut, bien évidemment l’année de Pokémon Épée et Bouclier. Si je retiendrai en premier lieu une communication au compte goutte aux antipodes des périodes de spam de news propre à XY, puis à Soleil et Lune, je ne peux objectivement pas omettre de rappeler que jamais un jeu Pokémon a susciter autant de réactions négatives (avec plus ou moins de mauvaise foi malgré des inquiétudes, plus des reproches parfaitement justifiés). En ce qui me concerne, j’ai beaucoup apprécié mon voyage à Galar, mais j’aurais l’occasion d’y revenir un peu plus tard.
Zelda
2019 avait tout pour être une année calme en ce qui concerne Zelda. Avec aucun jeu annoncé, ni même prévu et un Breath of the Wild encore dans la mémoires des joueurs, rien n’indiquait qu’un an plus tard, la licence aurait eu droit à un remake et la suite de Breath of the Wild d’annoncée.
Cette suite, justement, je ne l’ai pas vu venir. J’ai d’ailleurs peur d’être déçu après la claque que BOTW m’a mis et ce, malgré les dires de Nintendo comme quoi le jeu serait encore plus ambitieux que ce dernier. Tout ce que j’espère, c’est que partir des bases du précédent épisode permettra de corriger ses défauts et que nous n’aurons pas un BOTW 1.5 puisque cela m’étonnerait qu’il sorte après 2020-2021.
Ensuite, j’ai été également surpris de l’annonce du remake de Link’s Awakening, aka mon premier Zelda et, de loin, mon préféré. Si de prime abord, je fut refroidi de part sa direction artistique minimaliste, j’ai su m’y accommoder au point de considérer ce parti-pris comme l’une des forces de ce remake. Mais là encore, j’y reviendrais un peu plus tard.
Mais avant de retourner à Cocolint, j’ai enfin pris le temps de rejouer à BOTW. Après les sanctuaires en 2018, à moi toutes les tenues et la complétion de l’Ode aux Prodiges. Mais plus que tout, je me suis lancé dans un périple, toujours en cours personnel : récupérer suffisamment de noix Korogu pour débloquer tous les emplacements d’armes et de bouclier, soit plus de 300 noix à trouver. Ensuite, éradiquer tous les Lynel d’Hyrule, en souvenir de l’époque où ils représentaient la plus grande menace du jeu à mes yeux. Tout ça pour me lancer dans un ultime raid au Château d’Hyrule pour terrasser chaque ennemi et explorer enfin chaque pièce de la demeure royale. Bref, tout un programme que je compte bien poursuivre en 2020 !
Smash Bros.
Un an passé avec Super Smash Bros. Ultimate, ça donne quoi ? Tout simplement l’impression de retrouver un ancien camarade de jeu qui ressurgit d’une époque révolue. J’ai d’abord connu un début d’année relativement calme à cause de mes sessions de shasse intensives sur Pokémon Let’s Go avant de revenir du côté de Smash. Et j’avoue n’avoir jamais autant apprécié jouer avec tant de personnages différents. Si actuellement je m’amuse avec R.O.B., Wolf et Link, rien ne dit que ce trio n’aura pas changé dans quelques mois.
Ensuite, il y a également eu toute la hype autour du Fighter Pass et, en ce qui me concerne, du retour de Banjo & Kazooie sur une console Nintendo. Désormais, il ne reste plus qu’une place pour compléter ce Fighter Pass au casting 5 étoiles. À voir qui rejoindra Joker, le Héros, Banjo & Kazooie et Terry. Peut-être Professeur Layton comme je le suppose depuis l’E3 ? Sans compter sur les prochains combattants en DLC qui débarqueront courant 2020 et dont l’annonce se fit à la surprise générale en septembre dernier.
Voici ce qui conclut cette nouvelle rétrospective d’une année gaming assez chargée. J’espère que 2019 aura été aussi amusante pour vous que moi et, encore une fois, bonne année 2020 à tous ! 🙂
