Splatoon 2 Global Testfire

J’adore Splatoon, je dois le caser au moins une fois par article. Donc normal que j’attende Splatoon 2 et donc ce premier Global Testfire sur ce dernier.

J’ai eu beau avoir la chance de tester Splatoon 2 au Grand Palais, le fait de pouvoir y jouer tranquillement chez soi, c’est autre chose. Ce week-end, ce fut donc l’occasion de retourner 6 fois à Chromapolis. Au programme, deux nouvelles map (Allées salées et Gymnase Ancrage) et 4 armes disponibles. On retrouve les classiques Liquidateur, Rouleau et Concentraceur, accompagnés du petit nouveau Double encreur, une arme qui se compose de deux pistolets.
Switch oblige, plusieurs maniabilités se présentaient à moi. Après un week-end chargé en émotion,  c’est parti pour mes impressions à tête reposée.


Attente joueurs
Cet écran est bien familier…

Ce qu’on remarque en premier, c’est l’esthétique du jeu repris (pour ne pas dire pompé) de Splatoon premier du nom. Que ce soit les quelques menus ou l’écran d’attente de joueurs, cela rappelle des souvenirs. Ce n’est pas un reproche en soi, même si pour une suite, j’aurais préféré que les développeurs nous pondent quelque chose de nouveau (mais j’y reviendrai plus tard).

Concernant les différentes manettes, ma préférence revient largement au Pro Controller. Ce dernier jouit de toute manière d’une très bonne ergonomie donc pas d’inquiétude pour ça. Du coup, quelle joie de pouvoir jouer à Splatoon avec une manette conventionnelle ! Il est toujours possible de jouer au gyroscope et d’en modifier la sensibilité. Concernant les autres touches, rien à signaler de neuf, hormis que le saut est désormais sur B et non plus sur X qui affiche cette fois-ci la carte.
Ce changement fut quelque peu déroutant mais cache une certaine logique : sur le GamePad, le bouton X se trouve à côté du second stick. Ce dernier se situant sur la partie inférieure de la manette, le bouton de saut a donc été modifié en conséquence.

Gameplay du Liquidateur
On retrouve vite ses marques !

Si j’ai plutôt bien apprécié de jouer à Zelda avec n’importe quelle configuration de manette, ce n’est pas le cas avec Splatoon 2 : avec les Joy-con seuls, le gyroscope du droit est utilisé. Mais lorsqu’on a l’habitude bouger les deux mains pour affiner son tir, ne devoir bouger qu’une manette est très perturbant. Et vu la taille des Joy-con, un temps d’adaptation plus conséquent me sera obligatoire si je veux me faire à cette nouvelle façon de jouer. Avec le Joy-con Grip, le résultat n’est pas mieux : cela donne une manette assez petite ce qui donne une prise en main pas vraiment idéale. Les mains sont assez rapprochées ce qui me gène plus qu’autre chose. Mais nul doute que cela conviendra aux plus jeunes joueurs.
Et concernant la maniabilité avec la Switch elle-même, j’ai très vite ressenti des crispations dans les mains. Je justifie ça par le fait que le gameplay de Splatoon se veut assez nerveux et qu’une ergonomie exemplaire est de mise, ce que n’offre pas, selon moi, la Switch, du moins pour ce type de jeu. Après, le fait que les boutons soient plus petits que ceux du Pro Controller joue également un rôle.


Carte match
Le bouton X remplace l’écran du GamePad pour l’affichage de la carte.

Concernant les armes, je n’ai pas grand chose à dire sur celles déjà présentes dans Splatoon 1 : j’ai vite retrouvé mes repères avec le Liquidateur et le Rouleau (très sympa l’attaque sautée de ce dernier) et j’ai galéré, comme à mon habitude avec le Concentraceur.  Pour le moment, je ne vois aucun avantage particulier à jouer du Double encreur. Mais j’imagine qu’une fois les esquives qu’il est possible de faire avec ce dernier maîtrisées, son utilisation prend tout son sens.

Quant aux nouvelles armes spéciales, les Multi-Missiles ressemblent au Missile Tornade, à la différence qu’il faut locker un/des ennemis avant de pouvoir lancer ses missiles à tête chercheuse. Très sympa à utiliser bien que très facile à éviter. Le Choc Chromatique permet de taper un grand coup de poing au sol ce qui permet d’encrer sur une petite zone ovale. L’atout de cette arme réside dans le fait qu’il est possible de l’utiliser à la fin d’un Super Saut, idéal pour surprendre ses adversaires.
Par contre, la Pigmalance et le Chromo-Jet ne m’ont pas convaincu. La première permet d’utiliser un jet d’encre très puissant, au point de traverser les murs. Et le second nous permet de nous déplacer en jet-pack et d’envoyer des boules de peinture aux ennemis.


En conclusion, Splatoon 2 marche pour l’instant dignement dans les pas de son grand frère. Il n’y a aucune inquiétude à se faire par rapport au potentiel fun et au contenu de cette suite. Cependant, je n’ai pas pu m’empêcher de penser que Nintendo s’est dépêché de développer une suite histoire de pouvoir proposer un maximum de system-seller sur Switch dès sa première année tant les détails rappelant l’épisode Wii U sont nombreux. Avec ce bref aperçu, je ne pense pas qu’il y a de quoi convaincre le grand public de passer une nouvelle fois à l’achat après Splatoon 1. Il faudra donc attendre de voir ce que proposera le jeu final afin de pouvoir réellement le juger. Selon moi, le plus gros enjeu de Splatoon 2 réside dans ses possibilités en multijoueur offline, ce qui manquait cruellement au précédent. Bref, je comprends tout à fait les critiques faite au jeu, comme quoi, nous sommes plus face à un portage amélioré qu’à une vraie suite.
Si les fans irréductibles comme moi ne se poseront pas de question quant à l’achat, Nintendo a encore de quoi faire avant de démontrer en quoi Splatoon 2 est différent de Splatoon 1.
Mais pour cela, il faudra encore attendre quelques mois avant que le jeu sorte. Je n’ai qu’une chose à dire : vivement l’été !

Résultats Guerre de Territoire
La même en plus cartoon.

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